Le pacte du manguier : le 1er mai qui change tout

« La paix sociale ne se décrète pas, elle se construit. »
Ousmane Sonko, discours du 1er mai 2025

Qu’ils se taisent, les oiseaux de malheur. Qu’ils se replient, les nostalgiques de l’ordre ancien. Qu’ils se ressaisissent, ces opposants sans boussole qui ne digèrent toujours pas l’irréversible : le Sénégal a changé. Et ce 1er mai 2025, sous les frondaisons du dialogue social, ce changement a porté ses premiers fruits. En scellant un pacte tripartite historique avec les syndicats et le patronat, le Premier ministre Ousmane Sonko a non seulement déjoué les pièges du désordre programmé, mais il a donné au pays ce que plus personne n’espérait : une méthode, une vision, un souffle nouveau.

Cette victoire n’est pas une surprise. Elle est le fruit d’un travail rigoureux entamé dès les premières heures du pouvoir du Président Bassirou Diomaye Faye, d’un cap fixé avec clarté et d’un engagement sans relâche pour la justice sociale. Là où l’ancien régime achetait la paix sociale à coups de chèques corrupteurs et de promesses creuses, le nouveau gouvernement a préféré la transparence, le dialogue équidistant, la réforme dans le respect. Il ne s’agit pas d’un compromis de façade, mais d’un contrat républicain, adossé à l’agenda national de transformation et inscrit dans la durée.

L’art de gouverner autrement : le pari social sénégalais

Le pacte du 1er mai n’est pas un geste symbolique. Il est une réponse structurée aux maux profonds hérités : inégalités salariales, précarisation des travailleurs, effondrement des services publics. Le secteur de l’hôtellerie-restauration, emblématique de cette économie de la débrouille et de l’exploitation invisible, a été placé sous protection sociale réelle avec une réforme du temps de travail. Les agents de l’État les plus mal payés ont vu leurs salaires revalorisés selon une grille juste et équitable. Mieux encore, les revenus du pétrole et du gaz, ces richesses si souvent détournées au profit de castes parasitaires, serviront enfin à renforcer l’éducation, la santé et le logement.

Ceux qui, hier encore, clamaient que gouverner c’est renoncer, doivent ravaler leurs certitudes. Gouverner, ici et maintenant, c’est reconstruire sans brutalité, réformer sans trahir, innover sans exclure. Et c’est ce qu’a fait ce gouvernement : il a soutenu l’insertion des jeunes, modernisé la formation, renforcé le dialogue social, tout en respectant les équilibres macroéconomiques. Une prouesse que même les plus sceptiques ne peuvent contester sans mauvaise foi.

Une défaite pour les rentiers de la peur

Ceux qui espéraient l’enlisement social comme rampe de lancement pour leur revanche électorale doivent constater leur échec : la trêve sociale de trois ans, acceptée par toutes les parties, est un désaveu cinglant infligé à ceux qui misent sur le chaos. Les agents contractuels, les travailleurs de l’informel, les oubliés des collectivités locales, les secteurs marginalisés comme la culture ou l’agriculture — tous voient aujourd’hui leurs revendications enfin prises en compte. La réforme du Code du travail, la création de l’Institut national du Travail, et l’adoption de la convention de l’Organisation internationale du travail (OIT) contre le harcèlement sont autant de signaux forts : le temps des faux-semblants est terminé.

Qu’on le dise donc sans ambages : ce 1er mai est une défaite pour les professionnels du soupçon, les rentiers de la peur sociale, et les héritiers d’un système fondé sur l’inertie, le clientélisme et la démagogie. Ce pacte ne se contente pas de rétablir la paix sociale ; il réhabilite la politique dans sa fonction noble : organiser le vivre-ensemble sur des bases justes et durables.

Alors oui, le manguier a donné ses premiers fruits. Et ce ne sont ni des mirages, ni des slogans, mais des engagements précis, chiffrés, suivis, assumés. Les murmures sceptiques peuvent bien persister. Ils seront couverts par les pas de ceux qui avancent.

Avatar de Inconnu

Auteur : Félix Atchadé

Je suis médecin, spécialiste de Santé Publique et d’Éthique Médicale. Je travaille sur les questions d’équité et de justice sociale dans les systèmes de santé. Militant politique, je participe à l'oeuvre de refondation de la gauche sénégalaise.

2 réflexions sur « Le pacte du manguier : le 1er mai qui change tout »

Laisser un commentaire