
Ce dimanche 27 juillet 2025, Ayib Daffé, Secrétaire général de PASTEF et Président du groupe parlementaire du parti, a dévoilé en avant-première, lors de l’émission « Point de vue » diffusée sur la RTS et dans la continuité des orientations énoncées par le Premier ministre Ousmane Sonko lors du Conseil des ministres du 23 juillet 2025, les grandes lignes du Plan de redressement économique que le Premier ministre annoncera officiellement le 1er août prochain. Ce plan, qui s’inscrit dans l’agenda national de transformation défendu par PASTEF, arrive à un moment décisif où le Sénégal, après avoir réalisé un diagnostic sans concession des finances publiques héritées du régime précédent, entame désormais une nécessaire phase de redressement.
Équité sociale et territoriale : piliers de la révolution
Ce plan s’articule autour de deux principes clés : l’équité sociale et territoriale. La lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités entre régions urbaines comme Dakar et rurales comme Sédhiou ou Kédougou sont essentielles. L’agriculture, l’eau et l’énergie sont des secteurs prioritaires pour bâtir un Sénégal plus juste et autonome.
Le succès de ce plan dépend fortement de PASTEF, qui doit jouer un rôle clé en mobilisant la société. Fort de sa crédibilité populaire, le parti est en mesure d’animer et d’encadrer les réformes, rassemblant paysans, ouvriers, intellectuels et entrepreneurs autour d’objectifs communs.
Garantir une gouvernance exemplaire pour assurer le succès
PASTEF doit veiller à la mise en œuvre concrète des politiques. Ayib Daffé a indiqué que 500 milliards de francs CFA sont prévus pour régler les arriérés du précédent régime, notamment dans les BTP et l’énergie. Le parti devra s’assurer que ces ressources sont utilisées avec transparence et efficacité, tout en garantissant l’exemplarité et l’intégrité de ses propres cadres.
L’action de PASTEF ne peut se réduire à l’économie : le volet politique et institutionnel est tout aussi crucial. Le débat sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, notamment autour des commissions d’enquête, montre l’importance d’un cadre législatif aligné sur les ambitions de transformation. Le parti doit donc poursuivre ses efforts pour renforcer un appareil juridique au service du contrôle démocratique et de la souveraineté populaire, condition essentielle à la réussite du redressement.
Ainsi, pour le triomphe de la révolution entamée par le peuple sénégalais, PASTEF doit être à la fois le gardien vigilant des principes de justice sociale et territoriale, le moteur de la mobilisation citoyenne et le garant intransigeant de la gouvernance vertueuse. Le plan annoncé par le Premier ministre Ousmane Sonko est une étape essentielle, mais c’est bien la mobilisation constante et structurée du parti qui assurera la pérennité et la réussite profonde de cette transformation historique.
